« Beaucoup plus difficile que ce que tout le monde imagine » : Luis Enrique, avant le 8e du PSG contre l’Inter Miami

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À la veille du 8e de finale de ce dimanche (18 heures) contre l’Inter Miami au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta, Luis Enrique, l’entraîneur du PSG, a tenu sa traditionnelle conférence de presse et s’est montré particulièrement détendu et souriant.

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« À quel genre de match vous attendez-vous face à l’Inter Miami ?

C’est la question qu’on se pose tous les jours. On peut imaginer ce que sera le match mais maintenant c’est difficile de savoir à quoi il ressemblera. On est prêts et j’espère qu’on jouera notre football. Ce sera compliqué comme tous les matches, beaucoup plus difficile que ce que tout le monde imagine. Ce match ne permet rien, pas d’être trop confiants, on ne peut pas se relâcher 10 secondes dans le foot car après on ne sait pas ce qui peut se passer.

Vous vous êtes préparés sous une chaleur étouffante et vous allez jouer dans un stade climatisé, cela vous satisfait ?

Le stade est exceptionnel, je suis allé le voir il y a quelques minutes, c’est spectaculaire. J’espère que la pelouse sera parfaite. C’est un match très motivant pour tous les joueurs. La semaine d’entraînement a été bonne, on est déjà habitués à la chaleur. Je pense que l’on verra un très bon match car le stade est climatisé.

Que représente ce match pour vous personnellement face à certains de vos anciens joueurs (Messi, Busquets) ?

Émotionnellement ce sera un match très spécial pour moi, je suis ravi de revoir ces joueurs, qui sont plus que des joueurs ce sont des amis. Ce sera spécial avant et après le match. Mais on est professionnels, c’est important de rester concentrés et de bien préparer le match. Mais émotionnellement, bien sûr, ce sera différent.

À quel point est-ce important de retrouver Ousmane Dembélé pour cette phase à élimination directe ?

Je pense qu’Ousmane a fait toute la semaine avec le reste de l’équipe mais je ne veux prendre aucun risque avec personne et surtout avec lui. On verra demain (dimanche) mais on ne prendra aucun risque. Il est important de prendre des précautions.

Malgré cette saison à rallonge vous arrivez à rester motivés et performants. Comment faites-vous ?

Cette compétition est très motivante pour nous. On a commencé cette saison le 14 juillet et si on va au bout de la coupe du monde des clubs, elle aura duré 365 jours. Il faut garder la motivation alors qu’on est dans la dernière ligne droite. La vraie compétition, la vraie Coupe du monde des clubs, commence maintenant.

Vous retrouvez aussi Mascherano, qui est entraîneur de l’Inter Miami. Il a dit que vous étiez un ami…

Je ne suis pas surpris car je connais parfaitement (Javier) Mascherano comme joueur et maintenant comme entraîneur. Je le connais parfaitement et je savais qu’il deviendrait entraîneur, c’est une personne avec laquelle j’ai beaucoup partagé de choses en famille. Content qu’il réussisse comme coach, et il a du temps pour devenir un grand entraîneur. Je lui souhaite le meilleur, ce sera spécial pour moi.

Vous souvenez-vous de la première fois que vous avez croisé Mascherano ?

La première discussion que j’ai eue avec lui c’était à l’école britannique de Barcelone car nos filles y étaient scolarisées. Il y avait des bruits selon lesquels il pouvait quitter le Barça. Je lui ai dit qu’il n’y avait aucune possibilité qu’il parte, même bourré. C’était un des meilleurs milieux que l’on a eus au Barça. Il a aussi joué derrière et dans mon effectif s’il y avait deux joueurs que je voyais devenir entraîneur, c’était lui et Busquets. Ils étaient le prolongement de l’entraîneur sur le terrain.

Quels souvenirs gardez-vous de vos années avec Messi au Barça ?

J’ai connu Messi à son meilleur niveau, ça a duré 10-15 ans, c’est le meilleur joueur de l’histoire du football, c’est mon avis. On a vu sa longévité, en jouant tous les 3 jours. J’ai pu tout gagner au Barça comme entraîneur avec lui, j’en ai profité pendant mes trois ans là-bas et les 200 entraînements que j’ai pu diriger. J’ai vu qu’il était d’une autre espère, sa mobilité, sa capacité à contrôler. Il rend facile ce que personne n’arrive à faire, ça a été une expérience passionnante, nous gardons tous un grand souvenir de cela. J’ai pris un énorme plaisir.

Ça vous plairait de l’entraîner à nouveau ?

Ça me plairait, bien sûr. (Sourires.) Ce n’est pas ça la question. Quand tu prends un peu de recul, tu profites mieux de certaines choses. Il y a eu des tensions parfois car quand tu es entraîneur tu dois sortir tes joueurs de leur zone de confort mais à côté de cela on a vécu des moments d’une intensité maximale. Je vais revoir mes ex-joueurs avec beaucoup d’affection.

Tactiquement qu’avez-vous travaillé pour ce match ?

On est une équipe qui a besoin d’avoir le ballon. Il faudra s’adapter. On n’a rien fait de particulier, on a voulu fignoler notre stratégie offensive. »

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