Après deux défaites en Nouvelle-Zélande, d’abord serrée (31-27), puis plus nette (43-17), le XV de France se prépare à disputer le dernier match de cette tournée d’été. Parmi les titulaires du premier test, dix n’étaient pas présents lors du deuxième. Pour ce troisième rendez-vous, Mickaël Guillard et Alexandre Fischer devraient retrouver le terrain, tandis que l’expérience précieuse de Gaël Fickou pourrait également être un atout. Voici un point sur les différentes options.
Deux revers, deux visages : la peur change de camp
Le XV de France a d’abord concédé une défaite honorable avec une équipe expérimentale, avant d’être largement dominé lors du match suivant avec une composition remaniée. Plusieurs joueurs clés absents du deuxième test pourraient être rappelés pour renforcer le groupe en vue du troisième et dernier match.
Des retours attendus : Guillard et Fischer indispensables
Mickaël Guillard, habituel deuxième ligne, a brillé en numéro 8 à Dunedin et apparaît comme un élément incontournable de cette tournée. Alexandre Fischer, connu pour son agressivité au plaquage, devrait également être un atout majeur dans cette dernière confrontation. Jean-Baptiste Lafond, ancien international, souligne sa férocité sur le terrain, un véritable « sécateur » qui ne laisse aucune chance à ses adversaires.
Une concurrence serrée en troisième ligne
Les performances d’Esteban Abadie et Jacobus Van Tonder lors du dernier test ont été jugées insuffisantes, tandis que Pierre Bochaton, pour sa première sélection, a su tirer son épingle du jeu. Killian Tixerront constitue une alternative crédible. Hugo Auradou et Tyler Duguid n’ont pas pleinement convaincu face à des joueurs plus expérimentés comme Joshua Brennan, Matthias Halagahu, Cameron Woki ou Romain Taofifenua.
L’expérience de Fickou, un atout précieux
Gaël Fickou, avec ses 31 ans et 95 sélections, reste une référence au centre. Malgré la bonne performance des jeunes Nicolas Depoortere et Pierre-Louis Barassi, ainsi que d’Émilien Gailleton aligné à l’aile, le rôle de leader et la solidité défensive de Fickou restent essentiels. « Il ne va pas rester sur le banc », assure Jean-Baptiste Lafond.
Dans le triangle arrière, Attissogbe tire son épingle du jeu
Théo Attissogbe se démarque dans la ligne arrière. Léo Barré, auteur d’un essai mais parfois brouillon, pourrait conserver sa place à l’arrière, laissant un seul poste disponible entre ailier et centre décalé. Le repositionnement d’Attissogbe à l’arrière ne serait pas à exclure, au détriment de Barré.
Piliers : Beria favori à gauche, incertitudes à droite
En première ligne, Giorgi Beria a laissé une meilleure impression que Baptiste Erdocio. Rabah Slimani et Georges-Henri Colombe ont souffert, ce qui pourrait offrir une chance à Régis Montagne et Demba Bamba. Gaëtan Barlot, capitaine et talonneur, a déçu lors de ses deux dernières sorties, mettant en question sa titularisation.
La charnière : un duo reconduit mais menacé
Nolann Le Garrec et Joris Segonds, titularisés à l’ouverture et à la mêlée lors du deuxième test, conservent leur place mais ne sont pas à l’abri d’un changement. Après la lourde défaite, Antoine Hastoy pourrait prendre la place d’ouvreur samedi à Hamilton, tandis que Baptiste Jauneau pourrait réintégrer le groupe après son entrée mitigée il y a deux semaines.
