Après Islande – France (2-2) : Michael Olise, entre éclat et déception

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Chef d’orchestre des Bleus en 2025, Michael Olise a traversé ce rassemblement loin de ses standards habituels en sélection, alors qu’il brille au Bayern Munich. Dans une attaque largement remaniée, il était censé prendre les commandes. Si Didier Deschamps lui maintient sa confiance, ses deux matches du mois d’octobre soulèvent de sérieuses interrogations.

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Michael Olise marche toujours sur un fil. Lorsqu’il réussit, il semble intouchable, au-dessus du lot. Lorsqu’il déçoit, il paraît distant, presque nonchalant. Ce mois d’octobre a clairement penché du mauvais côté. Le meneur des Bleus termine le rassemblement avec deux prestations ratées : face à l’Azerbaïdjan, il a multiplié les contrôles manqués et les passes faciles; contre l’Islande, il a quasiment disparu du jeu, incapable d’assumer le rôle de leader offensif qui lui était confié.

Depuis un an qu’il a intégré l’équipe de France, Olise a montré des progrès constants. Après des débuts timides, il s’était affirmé, au point que Didier Deschamps avait construit un système sur mesure pour lui en numéro 10 axial. Ses prestations face à la Croatie, l’Allemagne ou l’Ukraine l’avaient propulsé comme un successeur naturel d’Antoine Griezmann, capable de faire jouer et de faire marquer.

Mais ce mois d’octobre n’a rien de comparable. Arrivant au cœur d’une saison déjà exceptionnelle au Bayern (8 buts et 8 passes décisives en 15 matches), cette contre-performance interroge : que se passe-t-il ? Sur la Chaîne L’Équipe, Deschamps a pris sa défense, soulignant l’importance de laisser du temps à son meneur : « Michael était très mobile, très disponible. Il a apporté beaucoup de liant dans un rôle différent. Il a les qualités pour réaliser de grandes choses et il en montre plus aujourd’hui que vendredi dernier. »

Pourtant, Olise doit impérativement retrouver son niveau si la France veut conserver son potentiel offensif. Depuis la retraite de Griezmann et l’absence de Pogba, le collectif dépend largement de lui. Kylian Mbappé ne peut pas tout porter, et Ousmane Dembélé n’a pas encore retrouvé son volume de jeu habituel en sélection. En vue des échéances en Amérique, la France aura besoin d’un Michael Olise pleinement transformé pour espérer briller.

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