Ce dimanche soir, au MetLife Stadium, le Paris Saint-Germain a complètement raté sa finale de la Coupe du monde des clubs face à un Chelsea à la hauteur de l’événement, sacré champion du monde. Cole Palmer a été omniprésent côté anglais, tandis que le PSG a sombré dès la première mi-temps, avec un milieu et une défense dépassés.
LES TOPS
Palmer, maître à jouer
Pour éteindre un PSG pourtant redoutable, Chelsea pouvait compter sur Cole Palmer, auteur d’une prestation de très haut niveau. Très actif et inspiré, le milieu anglais a animé le jeu dès la première période. Après une frappe manquée, il s’est rattrapé en inscrivant un doublé, deux tirs presque identiques, placés avec finesse hors de portée de Donnarumma (22e, 30e). Il a aussi offert une passe décisive à João Pedro avant la pause (43e), aggravant la situation parisienne.
Une victoire méritée et maîtrisée
Chelsea a clairement dominé la rencontre. Les hommes d’Enzo Maresca ont livré une prestation parfaitement orchestrée, pleine de rigueur et d’engagement, déjouant tous les pronostics malgré la dynamique favorable au PSG. Ce trophée, s’il n’est pas le plus prestigieux, pourrait marquer le retour en force des Blues sur la scène internationale.
Robert Sanchez, la muraille
Même quand Paris parvenait à se montrer dangereux, le portier espagnol de Chelsea a été infranchissable. Avec six arrêts décisifs, dont une parade réflexe spectaculaire sur une frappe à bout portant d’Ousmane Dembélé, Sanchez a été un pilier essentiel du succès de son équipe.
LES FLOPS
Une première mi-temps catastrophique
Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu un PSG aussi dépassé. Dès les premiers duels, les Parisiens ont semblé submergés par l’intensité des Blues. Manquant de justesse en attaque, avec des joueurs comme Désiré Doué qui n’ont pas su exploiter leurs occasions, et apathiques en défense, ils ont offert un boulevard à Chelsea pour prendre le large. Une vraie déception dans une saison jusque-là presque parfaite.
Tensions et frustration en fin de match
La rencontre s’est terminée sur des images regrettables. Luis Enrique a violemment agressé João Pedro en le saisissant au cou et en le giflant, déclenchant une bousculade que Maresca a tenté de calmer. Cette scène reflète la frustration accumulée par les Parisiens, auteurs de nombreux gestes d’agressivité et de tacles dangereux. João Neves a été expulsé pour un tirage de cheveux sur Marc Cucurella, qui avait lui-même provoqué l’incident. Une soirée à oublier pour le PSG.
Le milieu parisien dominé
D’habitude moteur du jeu, la triplette Fabian Ruiz – Vitinha – João Neves a été complètement étouffée par Enzo Fernandez et Moises Caicedo. Paris n’a jamais trouvé le rythme ni l’intensité, son milieu étant transparent et incapable de connecter efficacement avec l’attaque. De plus, Achraf Hakimi et Nuno Mendes, piliers du dispositif, sont apparus empruntés et loin de leur meilleur niveau.
Kvaratskhelia, symbole d’un PSG à la dérive
Arrivé cet hiver et porte-drapeau du renouveau parisien, Khvicha Kvaratskhelia a vécu une soirée noire. Très bien neutralisé par Malo Gusto, il est resté invisible et a été le premier joueur remplacé par Luis Enrique à l’heure de jeu, remplacé par Bradley Barcola, illustrant sa déception. Ni Dembélé ni Désiré Doué n’ont non plus réussi à peser sur la rencontre.
Le show à la mi-temps, un spectacle hors sujet
Si J Balvin, Coldplay ou Doja Cat sont des artistes de renom, leur spectacle de mi-temps façon Super Bowl n’a pas convaincu dans le contexte du football. Cette longue pause rallongée sans intérêt pour les téléspectateurs a paru déplacée. Il faudra malheureusement s’y habituer, puisque la prochaine Coupe du monde se tiendra dans le même stade.