Couraduque, Tougnète, Sevi… Ces 10 ascensions redoutables que le Tour de France n’a encore jamais osé

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Chaque année, le Tour de France tente d’innover avec de nouveaux cols spectaculaires, comme la redoutable Loze, révélée en 2020. Pourtant, la France regorge encore de montées exigeantes, aussi redoutables que méconnues, qui n’ont jamais figuré au programme de la Grande Boucle. Dans les Alpes, les Pyrénées, les Vosges ou même en Corse, certaines côtes semblent taillées pour les grandes explications de juillet. En voici dix qui mériteraient largement leur place dans l’histoire du Tour.

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🧱 Le plus vosgien : Col de la Charbonnière

  • Massif : Vosges

  • Altitude : 961 m

  • Profil : 10,1 km à 6,7 %
    Malgré une altitude modeste, ce col présente une belle régularité, avec un pic à 19 % en milieu d’ascension. Jamais gravi par le Tour, il pourrait pourtant pimenter une étape vosgienne en début de course, notamment enchaîné avec la Tour du Champ du Feu.


🏝 Le plus méridional : Col de Sevi (Corse)

  • Massif : Monte Rotondo

  • Altitude : 1 101 m

  • Profil : 17,6 km à 6,2 %
    Principal col corse à pouvoir prétendre à une classification « hors catégorie », le Sevi impressionne par sa longueur et ses pentes irrégulières. Son final, avec un mur de plus d’un kilomètre à 11 %, serait un défi redoutable. Une perle encore inexploitée sur l’île de Beauté.


🌿 Le plus préservé : Cirque de Troumouse

  • Massif : Pyrénées – Munia

  • Altitude : 2 107 m

  • Profil : 15,2 km à 6,7 % depuis Gèdres
    Cette montée sauvage, nichée dans une zone naturelle protégée, est aussi belle que redoutable. Son accès difficile et son statut de cul-de-sac en font un candidat idéal pour une arrivée d’étape… si l’environnement le permet.


🎿 Le plus expérimenté : Col de Couraduque

  • Massif : Pyrénées – Granquet

  • Altitude : 1 366 m

  • Profil : 15,9 km à 5,7 %
    Connu uniquement des fans de la Route du Sud, ce col a été partiellement gravi par les pros en 2016. Sa structure en trois segments et sa dernière rampe à 7,7 % pourraient relancer l’intérêt pour les étapes dans les Hautes-Pyrénées.


🏔 Le plus spectaculaire : Col des Tentes

  • Massif : Pyrénées – Mont-Perdu

  • Altitude : 2 207 m

  • Profil : 17,2 km à 6,6 %
    Peu connu du grand public, ce col voisin du Cirque de Troumouse offre une montée homogène et exigeante, au cœur d’un décor alpin grandiose. Une arrivée ici serait un véritable défi… et un régal pour les téléspectateurs.


💀 Le plus brutal : Col d’Elhursaro

  • Massif : Pyrénées – Pays Basque

  • Altitude : 1 155 m

  • Profil : 8,9 km à 10,2 %
    Un « Mortirolo » à la française. Démarrant sur un mur à 16 %, l’ascension ne relâche jamais la pression. Son placement géographique en fait un parfait final d’étape dans le Pays Basque.


🔁 Le plus plébiscité par les amateurs : Col de l’Arpettaz

  • Massif : Alpes – Aravis

  • Altitude : 1 581 m

  • Profil : 15,1 km à 7,6 %
    Célèbre pour ses 44 lacets et son passage à 24 %, ce col est souvent gravi par les cyclosportifs mais jamais par les pros. Une montée piégeuse qui mériterait sa place dans une étape vers Megève ou Bisanne.


🌄 Le plus discret : Col de Pierre Carrée

  • Massif : Alpes – Giffre

  • Altitude : 1 844 m

  • Profil : 20,9 km à 6,4 %
    Long, soutenu, mais jamais emprunté par le Tour, ce col mène à Flaine et offre une alternative crédible au Cormet de Roselend. Sa descente courte, mais viable, ouvre la voie à une arrivée en altitude ou à un final nerveux.


🚧 Le plus récent : Col de Tougnète

  • Massif : Alpes – Vanoise

  • Altitude : 2 389 m

  • Profil : 29,7 km à 6,3 %
    Un « clone » du col de la Loze, fraîchement goudronné, terrifiant dans sa dernière partie. Avec ses rampes à plus de 9 % sur des routes étroites, il est taillé pour une arrivée d’étape spectaculaire, enchaînée avec le Galibier ou la Madeleine.


🌲 Le plus ombragé : Col de Pra L’Étang

  • Massif : Alpes – Vercors

  • Altitude : 1 280 m

  • Profil : 16 km à 6,3 %
    Ce col méconnu du grand public traverse une forêt dense, offrant un cadre atypique pour le Tour. Malgré une section étroite à flanc de falaise, il pourrait parfaitement compléter une étape vers Villard-de-Lans.


Conclusion :
Le Tour de France n’a pas fini de nous surprendre. Ces dix cols, chacun à leur manière, présentent des profils capables de bouleverser une étape, voire le classement général. Entre paysages majestueux, pourcentages délirants et routes oubliées, ces ascensions n’attendent qu’un feu vert pour écrire une nouvelle page de la légende du Tour.


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