Dans une finale de la Challenge Cup où il n’a jamais vraiment su trouver son rythme, le LOU s’est incliné lourdement face à Bath (37-12), vendredi soir à Cardiff. Cette défaite met un terme à une saison en demi-teinte pour les Lyonnais.
Malgré quelques éclaircies en Top 14 depuis l’arrivée de l’entraîneur Karim Ghezal en décembre, Lyon, actuel 11e du championnat, voit ses espoirs de finir la saison sur une note positive s’envoler. Après leur sacre européen en 2022, les hommes de Baptiste Couilloud n’ont cette fois pas su relever le défi.
Un début encourageant mais vite étouffé
Sur la pelouse du Millennium Stadium, largement acquise à la cause de Bath, leader de Premiership, les Lyonnais ont rapidement été étouffés par la puissance collective et la maîtrise de leur adversaire, mené par l’ouvreur écossais Finn Russell et le demi de mêlée Ben Spencer.
Pourtant, le LOU avait frappé en premier grâce à un essai en coin d’Ethan Dumortier dès la 3e minute. Mais rapidement, les Anglais ont imposé leur domination physique et tactique, inscrivant deux essais coup sur coup par Tom Dunn (20e) et Max Ojomoh (25e) pour prendre le large (17-5).
L’indiscipline anglaise non exploitée
Bath a ensuite offert une opportunité aux Lyonnais en étant réduit à 13 après deux cartons jaunes (Underhill à la 29e et Muir à la 35e), mais les Rhodaniens n’ont pas su en tirer parti. Entre fautes techniques et mauvais choix, ils n’ont pas profité de cette supériorité numérique, gaspillant même une dernière action avant la pause.
Une réaction de courte durée
Après la pause, Arno Botha a redonné un peu d’espoir aux siens avec un essai puissant (44e), ramenant le score à 20-12. Mais Bath, serein et efficace, a rapidement tué tout suspense : Ben Obano a marqué un troisième essai (52e), suivi par Spencer (65e), élu homme du match, avant que Russell ne clôture la marque sur pénalité (72e).
Une saison sans relief
Le LOU, incapable de rivaliser sur la durée et peu inspiré offensivement, quitte la scène européenne sur une note amère. Loin de l’exploit de 2022, cette défaite met en lumière les limites d’un groupe en quête de constance.