La Formule 1 fait escale à Monaco du 23 au 25 mai pour la huitième manche du championnat 2025. Après les rebondissements d’Imola, les projecteurs se braquent sur les rues étroites et mythiques de la Principauté, théâtre de l’épreuve la plus emblématique du calendrier.
Verstappen revient dans la course au titre
La victoire de Max Verstappen à Imola a relancé la lutte au sommet. Le pilote Red Bull totalise désormais 124 points, à seulement 22 longueurs du leader Oscar Piastri (146 pts). Lando Norris, solide troisième avec 133 points, reste en embuscade, tandis que George Russell (99 pts) garde le contact, à bonne distance.
Chez les constructeurs, McLaren mène la danse avec 279 points, loin devant Mercedes (147 pts), talonnée par Red Bull (131 pts) et Ferrari (114 pts). Ce Grand Prix pourrait bien redistribuer les cartes dans la hiérarchie des équipes.
Une nouveauté de taille : deux arrêts obligatoires
Pour la première fois de son histoire, le Grand Prix de Monaco imposera aux pilotes deux arrêts aux stands obligatoires. Cette décision, inédite, vise à dynamiser une course souvent peu animée sur ce circuit étroit où les dépassements sont rares.
Autre contrainte stratégique : les équipes devront utiliser trois types de pneus différents pendant la course, quelles que soient les conditions météorologiques. Un véritable casse-tête pour les ingénieurs, qui devront repenser totalement leur approche des 78 tours à parcourir.
Leclerc vise un exploit chez lui
Charles Leclerc, enfin vainqueur à domicile en 2024 après plusieurs déceptions, tentera un rare doublé dans les rues de Monte-Carlo. Malgré les performances irrégulières de Ferrari cette saison, le pilote monégasque espère que le tracé si particulier du Rocher jouera en faveur de la Scuderia.
Son ancien rival Lewis Hamilton, désormais chez Ferrari, espère capitaliser sur sa 4e place à Imola pour confirmer la montée en puissance de son équipe. Mercedes, quant à elle, cherchera à rebondir après un week-end difficile, marqué par l’abandon d’Antonelli et une septième place pour Russell.
La météo, arbitre imprévisible
Le ciel pourrait jouer les trouble-fête. Si la course dominicale s’annonce sèche et ensoleillée (entre 18°C et 21°C), des averses sont prévues samedi pendant les qualifications, avec 50 % de risque de pluie. Une donnée à surveiller de près, tant la position sur la grille est cruciale à Monaco.
Avec ces incertitudes météo et des règles stratégiques inédites, l’édition 2025 du Grand Prix de Monaco pourrait réserver bien des surprises — un cocktail idéal de tension, de talent et de tactique.
Diffusion : les séances seront retransmises en direct sur Canal+ (France), La Une, Auvio et Tipik (Belgique), ainsi que sur RTS (Suisse).