Vainqueur du Masters 1000 de Shanghai dimanche dernier, Valentin Vacherot n’est pas encore assuré de participer au Rolex Paris Masters, qui débutera le 27 octobre et sera à suivre sur Eurosport. Pour être présent au tournoi parisien, le Monégasque devra obtenir une wild card, tout comme Arthur Rinderknech. Présent à la Paris La Défense Arena, Cédric Pioline a évoqué le sujet, tout en restant prudent.
L’affiche de la dernière finale du Masters 1000 pourrait bien ne pas se reproduire au Rolex Paris Masters. Les inscriptions pour le tournoi francilien avaient été bouclées avant le tournoi de Shanghai, permettant à Vacherot, alors 204e mondial, et à son cousin Rinderknech, 54e mondial, de s’affronter dans une finale surprenante. Résultat : pour éviter les qualifications, les deux joueurs devront solliciter une wild card.
Avec seulement quatre invitations disponibles, le choix de l’organisation s’annonce délicat. Interrogé sur le sujet, Cédric Pioline, directeur du Rolex Paris Masters, a précisé :
« Sur le Rolex Paris Masters, nous avons une plateforme où les joueurs français et étrangers peuvent déposer une demande de wild card, qui se clôturera dimanche prochain. Vacherot a déjà fait sa demande. Nous nous réunirons alors avec la DTN et le président de la FFT, Gilles Moretton, pour décider à qui nous les attribuerons. Mais c’est une question que l’on se pose. »
Il est logique que le tournoi se montre attentif à la situation de Vacherot. « Il n’appartient pas à moi de juger, mais il y a quinze jours, peu de monde le connaissait. Aujourd’hui, il est identifié, son nom parle, et il est passé de 204e à 40e mondial, donc il est attractif », a ajouté Pioline.
Cette attractivité influence même la programmation des matchs au Paris La Défense Arena. Pioline a évoqué l’hypothèse, sans citer de nom, de planifier un gros joueur « monégasque » sur le court N3, ce qui viderait le Central. De son côté, Vacherot a confié ces derniers jours que son « rêve » était de disputer le tournoi parisien.
Difficile donc d’imaginer un autre choix pour lui et pour Arthur Rinderknech, potentiel N°1 français. Les deux autres wild cards restent à attribuer, et la liste des candidats est longue : Gaël Monfils, Térence Atmane, Arthur Cazaux, Valentin Royer, Benjamin Bonzi, Adrian Mannarino, Quentin Halys, Hugo Gaston ou même Stan Wawrinka… autant de joueurs qui pourraient rester sur le banc.




