Carlos Alcaraz a frappé un grand coup ce mardi en quart de finale de Wimbledon. Opposé à Cameron Norrie, l’Espagnol n’a laissé aucune chance au Britannique, expédié en trois sets secs (6-2, 6-3, 6-3) en seulement 1h45. Un récital qui confirme l’ascension fulgurante du numéro 3 mondial, désormais sur une série de 23 victoires consécutives.
Dès les premiers jeux, le ton était donné. Précis, explosif et créatif, Alcaraz a livré une performance majuscule, reléguant son adversaire au rang de spectateur impuissant. « Son niveau était irréel », a reconnu Norrie en conférence de presse, visiblement dépassé par la puissance de feu et la variété du jeu adverse.
Malgré quelques alertes en début de tournoi, notamment un cinquième set face à Fognini et des sets cédés contre Rublev ou Struff, le tenant du titre semble avoir retrouvé toute sa confiance. « Je ne sais pas si c’était mon meilleur match sur gazon, mais je me sens au sommet de ma confiance », a-t-il expliqué après la rencontre.
La domination d’Alcaraz est d’autant plus impressionnante qu’elle ne repose pas seulement sur sa puissance. Comme l’a souligné Norrie, « à chaque fois que j’avais une ouverture, il trouvait le bon service, le bon retour, ou plaçait la balle parfaitement ». Une capacité à lire le jeu et à multiplier les options qui rend l’Espagnol presque injouable.
À 21 ans, Alcaraz ne se fixe aucune limite. Invaincu depuis sa victoire en finale à Barcelone le 20 avril, il compte bien prolonger cette dynamique : « Je ne veux pas m’arrêter à 23. Je sais que je suis devenu une cible. Et ça me plaît. »
Prochaine étape pour lui : Taylor Fritz en demi-finale. L’Américain se montre confiant, porté par un jeu bien adapté au gazon. « Je pense vraiment avoir les armes pour le gêner », a-t-il affirmé. Mais après la démonstration livrée par Alcaraz face à Norrie, la tâche s’annonce monumentale.